Trois mois de prison avec sursis ont été requis contre Jean-Luc Mélenchon jugé pour rébellion et actes d’intimidation lors de la perquisition au siège de LFI en octobre, rapportent les médias français.
Le parquet de Bobigny a requis trois mois de prison avec sursis contre le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon pour les incidents ayant émaillé la perquisition au siège de son parti LFI en octobre 2018, signale l’AFP.
M.Mélenchon est poursuivi pour «actes d’intimidation contre l’autorité judiciaire, rébellion et provocation». Des amendes, allant de 2.000 à 10.000 euros, ont par ailleurs été requises contre les cinq autres prévenus. En revanche, aucune peine d’inéligibilité n’a été requise.
Peu après, le député des Bouches-du-Rhône a réagi au micro de BFM TV. «Normalement la loi prévoit 10 ans, et là il reste trois mois. Franchement, tout ce souk pour ça. Le procureur dit au tribunal passons la patate chaude à quelqu’un d’autre qui veuille bien se charger d’envoyer Mélenchon en prison. Et bien je n’irai pas en prison».
Perquisition mouvementée
La perquisition en question avait été menée au siège parisien de LFI dans le cadre des enquêtes sur les comptes de la campagne présidentielle de 2017 et sur les conditions d’emploi d’assistants d’eurodéputés de la France insoumise.
Jean-Luc Mélenchon: "Je n'irai pas en prison" pic.twitter.com/qJFoEcHIdU
— BFMTV (@BFMTV) September 20, 2019
Devant des caméras, Jean-Luc Mélenchon avait alors appelé ses proches à «enfoncer la porte» pour entrer dans les locaux perquisitionnés. On le voyait également bousculer un représentant du parquet ainsi qu’un policier qui tentait de s’interposer, rappellent les médias.