Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a retrouvé ce dimanche soir, heure locale, son homologue iranien, Mohammad Javad Zarif, dans son siège situé dans l’est de Manhattan, à New York. Les deux hommes se sont entretenus des questions bilatérales et de l’accord nucléaire de 2015 (PGAC), ainsi que des évolutions régionales et internationales.
Ces derniers mois, le président français Emmanuel Macron a pris la tête d’un effort européen visant à sauver l’accord multilatéral sur le nucléaire iranien de 2015 dont les Etats-Unis de Trump se sont retirés l’année dernière et à apaiser les tensions entre Washington et Téhéran.
Le Chef de la diplomatie iranienne est arrivé vendredi soir, 20 septembre, à New York pour assister à la soixante-quatorzième Assemblée générale des Nations Unies.
Au cours de son séjour, le très haut diplomate iranien, que Washington a visé par ses sanctions, peut se rendre au siège de l’ONU, situé dans l’est de Manhattan, mais il doit rester dans un périmètre restreint autour de ce lieu, qui inclut, à quelques rues de là, l’immeuble abritant la mission iranienne auprès de l’ONU.
Le président iranien, Hassan Rohani qui est en route ce lundi 23 septembre, à New York pour assister à la réunion de l’Assemblée générale de l’ONU, doit rencontrer son homologue français, Emmanuel Macron.
M.Rohani veut présenter à l’Onu un plan pour la sécurité de la région et du golfe Persique.
L’enjeu des discussions sur l’Iran en marge de l’Assemblée générale des Nations unies est de savoir s’il est possible de relancer « un processus de désescalade » dans le golfe Persique, a déclaré à la presse dimanche le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian
Outre sa rencontre avec M.Le Drian, Zarif a rencontré ses homologues omanais et danois des Affaires étrangères, ainsi que le chef de la Croix-Rouge internationale.
Le chef de l’appareil diplomatique iranien a également rencontré un certain nombre d’experts politiques et accordé des interviews à plusieurs médias internationaux pour répondre à leurs questions.
Les questions des journalistes étaient notamment axées sur les sanctions unilatérales et illégales américaines contre l’Iran, les tensions régionales et les spéculations sur une possible tête-à-tête entre les autorités iraniennes et américaines.