Le président iranien Hassan Rohani, qui est arrivé lundi à New York pour l’Assemblée générale de l’ONU, est soumis à de strictes restrictions de déplacement, identiques à celles imposées depuis juillet à son chef de la diplomatie, selon des diplomates.
En vertu de ces restrictions, le président iranien ne peut guère s’éloigner du siège des Nations unies, sur les bords de l’East River, à l’est de Manhattan. Une autorisation spéciale a dû lui être accordée pour qu’il ait accès à un hôtel, en application des consignes du Département d’Etat américain. Hassan Rohani doit parler mercredi à la tribune de l’Assemblée générale et tenir ensuite une conférence de presse.
Si l’on peut croiser plusieurs délégations étrangères depuis lundi à Manhattan, il n’en sera pas de même pour le président iranien. Il ne pourra pas non plus, s’il en avait l’idée comme d’autres responsables étrangers, faire une escapade dans Central Park ou dans les magasins new-yorkais.