La Cour suprême britannique a jugé, mardi, que la décision du gouvernement de suspendre l’activité du Parlement était illégale. Un verdict historique qui prive Boris Johnson de son arme principale pour réaliser le Brexit au 31 octobre.
La question de quitter le navire. Le Premier ministre, Boris Johnson, est décidé à faire la sourde oreille aux appels à la démission qui se sont multipliés après le jugement historique de la Cour suprême britannique qui a qualifié, mardi 24 septembre, de “nulle et non avenue” sa décision de suspendre l’activité du Parlement pendant cinq semaines.
La réaction du locataire du 10 Downing Street était très attendue. Après tout, la plus haute autorité du pays vient d’invalider l’un des fondements de la stratégie de Boris Johnson pour court-circuiter le Parlement et sortir de l’Union européenne au 31 octobre coûte que coûte.