La transcription d’une conversation téléphonique entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky est le sujet principal de la semaine.
Le sujet principal de cette conversation était une enquête sur la compagnie ukrainienne Burisma, à laquelle participait Hunter Biden, fils du principal rival de Donald Trump de Joe Biden, lors des prochaines élections.
Il s’avère que les gens de M. Biden ont voulu faire taire l’affaire lier avec le limogage de l’ancien procureur général, Viktor Chokine.
Un document a été publié sur les réseaux sociaux d’où l’on apprend que les représentants des États-Unis se sont adressés à V. Chokine, ancien premier procureur général adjoint de l’Ukraine, et lui ont présenté leurs excuses pour la diffusion par le département d’État d’alors d’informations fausses sur les activités du Parquet général ukraninen (GPU) et les réformes entreprises.
Trois Américains sont venus, Karen Tramantano, Sally Painter et John Buretta. Tous les trois représentaient la compagnie Blue Star.
Il est intéressant de noter que Tramantano et Painter avaient déjà travaillé dans l’administration du président B. Clinton, c’est-à-dire qu’ils appartiennent au lot des « démocrates » et sont indirectement liés à l’équipe Biden.
Il convient également de souligner que ces personnes ont reconnu que le département d’État avait personnellement diffusé de fausses informations sur l’Ukraine et le GPU, ce qui porte atteinte à l’image de l’administration Obama et des démocrates personnellement.
Dans un proche avenir, un nombre considérable de documents de ce type sur le «cas ukrainien» aux élections américaines sont attendus.
Rappelons que le 23 janvier 2018, l’ancien vice-président américain Joe Biden, lors du panel de discussion du Council on Foreign Relations à Washington, a raconté qu’il avait demandé en 2016 à Kiev de limoger l’ancien procureur général Viktor Chokine.
Le 29 mars 2016, la Verkhovna Rada l’a limogé et celui-là a tenté de se remettre devant le tribunal, mais a perdu l’affaire.