Plusieurs cas d’arrêt maladie ont été signalés au sein des forces de police de Rouen, fait qui inquiète le syndicat Alternative Police CFDT, après que le feu a dévasté l’usine Lubrizol. Concrètement, les symptômes manifestés sont des «nausées, vomissements et vertiges».
Peu après que le préfet de Rouen a constaté l’«état habituel» de la qualité de l’air dans la ville, un syndicat de police local s’est dit préoccupé par l’état de santé des employés. Plusieurs agents de police ont été mis en arrêt maladie et se sont plaints des «nausées, vomissements et vertiges», a indiqué Alternative Police CFDT dans un communiqué.
Il s’agit de «primo-intervenants sur l’incendie dès 02h30 du matin», dont deux seront arrêtés jusqu’au 8 octobre.
En outre, des agents qui ont participé à l’opération de sécurisation et protection dès 11h00 du matin devraient faire des analyses de sang dans la journée, a relevé le syndicat. Ces policiers appartenant à des compagnies républicaines de sécurité, plus particulièrement la CRS 3, ont fait montre de symptômes inquiétants, poussant la Direction Centrale des CRS à effectuer des contrôles.