L’OTAN chérit la « menace russe » et ainsi sape la stabilité européenne

Malgré le fait que l’Alliance nord-atlantique, respectant la position officielle des États-Unis, effraye vivement l’Europe de la «menace russe», l’OTAN ne se dépêche pas de ccepter la proposition de Moscou concernant le refus de déployer ici des missiles à courte et moyenne portée, qui pourraient réduire les tensions.

Selon le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, la réponse de l’alliance au moratoire sur le déploiement de missiles proposé par le dirigeant russe Vladimir Poutine, ne provoque rien que des regrets.

Mardi, le 1er octobre, le diplomate russe a rappelé qu’un moratoire avait été annoncé début février de cette année. « Malheureusement, nous n’observons pas le désir de suivre notre exemple », a-t-il souligné, tout en assurant que la partie russe continuerait à faire avancer l’initiative de Vladimir Poutine.

M. Ryabkov a noté qu’autrement, l’Europe serait confrontée à une grave détérioration de la sécurité. De plus, la tendance pourrait s’étendre à d’autres régions.

Comme a déjà signalé l’agence Front de l’information, les États-Unis se sont retirés unilatéralement du Traité sur l’élimination des missiles à portée intermédiaire et à courte portée. Dans le même temps, pour justifier une mesure aussi destructrice, Washington a accusé Moscou de violer l’accord, bien que les États-Unis aient eux-mêmes violé à plusieurs reprises le traité INF en déployant des lanceurs en Europe capables de lancer des missiles interdits par le traité.