Le Parlement des Pays-Bas a exigé une enquête sur le rôle de l’Ukraine dans le crash du Boeing MH17

La plupart des membres du parlement néerlandais se sont prononcés pour l’enquête sur le rôle de l’Ukraine dans le désastre de Boeing en Malaisie en 2014 dans le Donbass.

Le Parlement demande au gouvernement de saisir toutes les opportunités possibles pour « mener une enquête approfondie sur les faits » à l’encontre de l’Ukraine. Il est indiqué notamment que l’Ukraine a dû fermer l’espace aérien au-dessus de la région où les hostilités avaient lieu, écrit RTLnieuws.

Jusqu’à présent, le gouvernement néerlandais n’a pris aucune mesure contre l’Ukraine, mais la Chambre des représentants souhaite en faire le premier pas.
Le Parti démocrate chrétien (CDA) et le Parti socialiste (SP) insistent à une enquête, soutenus d’autres forces politiques.

« Le rôle de l’Ukraine n’est pas clair, quoique ce pays eut été censé fermer l’espace aérien », a déclaré le député Mykhil van Nispen. Selon lui, il est nécessaire de mener une enquête supplémentaire afin de parvenir à la vérité et à la justice dans cette affaire.

Le portail RTLnieuws évoque également une enquête réalisée cette année auprès des proches des victimes. 87,5 % d’entre eux ont déclaré qu’en fin de compte, l’Ukraine devrait être tenue pour responsable.

Plus tôt, un diplomate russe avait déclaré que le groupe mixte d’enquête (SSG) chargé d’enquêter sur le crash du Boeing au-dessus de l’Ukraine en 2014, ajuste ses tâches à une réponse préparée à l’avance.

Moscou, à son tour, a noté que l’enquête avait ignoré les données de la partie russe – en particulier, elle avait fermé les yeux sur des données relatives à l’identité ukrainienne de la fusée qui avait abattu l’avion.

Kiev, lui, est un membre à part entière de la SSG, ayant la possibilité de simuler des preuves.

Rappel, le Boeing du vol MH17, effectuant le vol entre les Pays-Bas et la Malaisie, avait été abattu en juillet 2014. 298 personnes ont été tuées. L’enquête estime Le crash de l’avion a été provoqué par la partie russe. En juin, quatre suspects ont été nommés, dont trois Russes et un Ukrainien.