Cinq jours après l’accident de l’usine chimique Lubrizol à Rouen, une usine chimique classée Seveso seuil haut à Grand-Quevilly, près de Rouen, a été «mise à l’arrêt» à la suite d’une «perte d’alimentation électrique», selon la préfecture.
Une usine chimique, classée Seveso seuil haut à Grand-Quevilly, près de Rouen, a été «mise à l’arrêt» depuis 7H45, a annoncé la préfecture de Seine-Maritime, précisant qu’il n’y avait pas d’incendie.
«L’usine Borealis (production d’engrais) (…) a déclenché son POI (Plan d’Organisation Interne) à la suite d’une perte d’alimentation électrique qui nécessite sa mise à l’arrêt pour mise en sécurité de l’installation», a indiqué la préfecture dans un communiqué, cinq jours après l’accident de l’usine chimique Lubrizol à Rouen.
Selon les premières constatations, «cette perte d’alimentation électrique serait due à l’échauffement d’une cellule du poste électrique principal», a ajouté la préfecture.
Contactés par l’AFP, les pompiers de Seine-Maritime n’ont pas souhaité s’exprimer.Le site de l’usine Borealis d’une superficie d’environ 50 hectares, «produit des fertilisants pour l’agriculture ainsi que des solutions pour réduire les émissions polluantes des industries et des transports routiers».
De plus, «le site produit des intermédiaires industriels utilisés dans la chaine de production des engrais azotés et également dans d’autres industries (métallurgique, agro-alimentaires, etc.), d’après le site internet de l’entreprise.
L’usine Borealis est située à environ quatre km au sud-est de l’usine Lubrizol.