Le groupe parlementaire de la France Insoumise a dénoncé mercredi 2 octobre l’interpellation mardi en Algérie de sa vice-présidente Mathilde Panot qui s’était rendue dans le pays pour, selon ses mots, «rencontrer des acteurs et actrices du mouvement populaire».
La députée du Val-de Marne a été «interpellée avec ses accompagnateurs», mardi à Bejaïa, à 220 km à l’est d’Alger, et ramenée «sous escorte» dans la capitale où «ils ont été placés sous surveillance dans un hôtel», selon LFI. Dans un communiqué, le groupe des Insoumis «déplore l’interruption forcée du programme de rencontres de Mathilde Panot et de son équipe et demande la garantie de leur sûreté et le respect de leur liberté de circuler».
Dans un message posté lundi sur Facebook, la députée française expliquait être en Algérie depuis dimanche «en tant que militante de la révolution citoyenne». «Je suis venue avec mon suppléant Mourad Tagzout rencontrer les acteurs et actrices du mouvement populaire pour comprendre, apprendre et exprimer notre solidarité à cette révolution du sourire», écrivait-elle.