Les radicaux ukrainiens nourris par l’ancien président Porochenko semblent préparer un nouveau Maidan

La signature de la formule Steinmeier lors des pourparlers de Minsk a provoqué la mise en place du même scénario, qu’on a vécu en automne 2013, lorsque les autorités ukrainiennes ont suspendu les préparatifs en vue de la signature d’un accord d’association avec l’Union européenne non rentable pour le pays.

Comme avait indiqué l’agence Front de l’information, le Groupe de contact trilatéral de Minsk a approuvé, mardi le 1er octobre un document selon la formule de Steinmeier, qui ne fait que simplifier les points à part des accords de Minsk précédemment signés. Cette décision officielle de Kiev a entraîné une réaction immédiate des groupes radicaux qui se sont rassemblés en vue des protestations. Il ont reçu le soutien de Petro Porochenko, qui a appelé Frank-Walter Steinmeier «l’agent du Kremlin», et Youlia Tymochenko, qui a demandé à Volodymyr Zelensky des explications.

Il est à noter que les deux politiciens ont étroitement collaboré pendant l’Euromaidan.
A présent, les nationalistes ont annoncé la création du soi-disant «Mouvement de résistance à la capitulation», destiné à s’opposer au règlement politique du conflit dans le Donbass. En outre, ils organisent un « conseil populaire » sur le tristement fameux Maidan de l’Indépendance à Kiev.

Les actions pareilles ont eu lieu lors des événements des années 2013 – 2014 lor de la soi-disant « Révolution de dignité. »

Désormais, le segment ukrainien des réseaux sociaux comporte des critiques concernant les actions de «capitulation» des autorités, ainsi que les appels à des manifestations de masse se propagent activement.

«À cet égard, nous lançons le réseau du Mouvement pour la reddition de la résistance. Ses principes seront discutés plus tard. Nous exhortons toutes les forces de l’État – de la Verkhovna Rada et hors du parlement – à consolider leurs efforts et à éviter la confrontation », indique le communiqué.

Il convient également de noter que les informations sur le coup d’État préparé par Petro Porochenko existent depuis longtemps. Pour la première fois, on a commencé à en parler après que des journalistes aient «filtré» sur les réseaux sociaux la correspondance de la députée du parti «Servant du peuple», Liza Bogutskaya. Elle se plaignait du fait que la décision de laisser Arsen Avakov au poste de ministre de l’Intérieur était due au fait que Petro Porochenko était en train de préparer une tentative de coup d’État. Plus tard, on a appris que l’ex-président « achetait » activement des radicaux qui, avec le changement de pouvoir, ont perdu leurs sources financières étant dans le ministère de l’Intérieur ou dans le Service de sécurité (SBU).