L’Iran va libérer la journaliste russe arrêtée pour espionnage au profit d’Israël

La journaliste russe, arrêtée cette semaine en Iran pour soupçons d’espionnage au profit d’Israël, pourrait être libérée grâce à une intervention Moscou qui aurait convaincu les autorités iraniennes de ne pas traduire la jeune femme en justice.

Julia Yuzik encourait à une peine de dix ans de prison.

Dans le même temps, un étudiant iranien, détenu en Australie depuis 13 mois et accusé de contourner les sanctions américaines imposées à l’Iran, a été libéré et est de retour à Téhéran, a indiqué samedi la télévision d’Etat.

Cette annonce a été faite quelques heures après celle de Canberra faisant état de la libération et du retour en Australie d’un couple d’Australiens détenus en Iran et accusés « d’espionnage ».

Reza Dehbashi, doctorant à l’Université du Queensland près de Brisbane, avait lui été arrêté en Australie pour « tentative d’achat et de transfert en Iran via Dubaï d’un équipement militaire américain de pointe », selon le site internet de la télévision.

« La justice australienne a tenté d’extrader M. Dehbashi en Amérique mais il a finalement été libéré », le ministère des Affaires étrangères iranien ayant « réglé » la question, a ajouté la même source.