Le ministre iranien de l’Industrie, des Mines et du Commerce, Reza Rahmani, a fait part d’un projet national visant à réduire les importations d’une valeur de 10 milliards de dollars d’ici 2021, en annonçant que cette « étape importante » serait franchie par le renforcement des secteurs manufacturiers sur le marché intérieur.
« Atteindre cet objectif nécessite environ 4 milliards de dollars d’investissement », a déclaré Reza Rahmani lors d’une réunion d’expertise de l’industrie automobile, tenue le samedi 5 octobre à Téhéran.
« Le ministère tend à réduire les importations à 1,2 milliard de dollars dans le secteur de textiles et de vêtements, 500 milliards de dollars dans l’industrie de la cellulose, 2,7 milliards de dollars pour les produits chimiques, 2,4 milliards de dollars dans l’exploitation minière, 600 millions de dollars dans l’industries métallurgiques. Il est également prévu 650 millions de dollars de réduction en appareils ménagers, 650 millions de dollars en machines, 1,4 milliard de dollars dans l’industrie automobile et 250 millions de dollars en appareils électriques », a-t-il fait savoir.
L’Iran est actuellement sous le coup de sanctions économiques sévères imposées par les États-Unis et de leurs alliés, et les ventes de pétrole, sa principale source de revenus, ont fortement diminué.
Face à cette situation, l’Iran change de politique économique et prend des mesures pour réduire sa dépendance au pétrole et renforcer son industrie et son secteur manufacturier.