La filiale low cost d’Air France a souligné le développement de nouvelles destinations

Alors que le SNPL vient d’annoncer le développement de Transavia, la PDG de la filiale low cost d’Air France a souligné, au micro d’Europe 1, l’intérêt de l’entreprise pour les destinations des compagnies concurrentes récemment liquidées, dont Aigle Azur.

La PDG de Transavia France, Nathalie Stubler, a annoncé lors d’une interview accordée à Europe 1 que la compagnie aérienne comptait reprendre les destinations d’anciennes entreprises concurrentes.

«Nous avons déjà des routes au départ de Nantes et Lyon vers l’Algérie, et donc, effectivement, les droits de trafic vers l’Algérie nous intéressent […] Transavia se positionnera pour obtenir ces droits de trafic des autorités», a indiqué Mme Stubler.

Elle a par ailleurs souligné que la compagnie était surtout intéressée par le réseau d’Aigle Azur, XL Airways étant une compagnie long-courrier.

Le 30 septembre dernier, un communiqué de presse du Syndicat National des Pilotes de Ligne (SNPL) annonçait le développement de la compagnie, jusque-là limitée à 40 avions. Lors du référendum organisé le 12 septembre, les représentants de Transavia ont approuvé le projet d’accord de développement à 90,78%, avec un taux de participation de 82,8%.

«En approuvant à leur tour cet accord majeur, les pilotes de Transavia France ouvrent les portes au plein développement de leur compagnie qui pourra à l’avenir pleinement renforcer sa position d’acteur majeur sur le segment moyen-courrier du groupe AF-KLM», a déclaré le vice-président du SNPL Transavia, Cyril Cavanne.

Liquidations judiciaires

Vendredi 27 septembre, le tribunal de commerce d’Evry a prononcé la liquidation judiciaire de la compagnie aérienne Aigle Azur, qui employait quelque 1.150 personnes. «Aucune solution pérenne n’a été proposée par les candidats repreneurs», avait alors expliqué la présidente du tribunal Sonia Arrouas. Cette liquidation rend disponibles ses 9.150 créneaux horaires de décollage et d’atterrissage à Orly.

Le 4 octobre dernier, c’était au tour d’XL Airways d’être liquidé.

«Cette catastrophe sociale, bien évidemment s’ajoute à celle d’Aigle Azur et peut-être aussi à d’autres qui vont venir si l’État ne fait rien», avait affirmé l’avocate du comité d’entreprise d’XL Airways, Aline Chanu.