L’influent leader chiite irakien Moqtada Sadr a appelé vendredi à la démission du gouvernement d’Adel Abdel Mahdi et à des élections anticipées au quatrième jour d’un mouvement de contestation au cours duquel 44 personnes ont péri, selon son bureau.
«Pour éviter davantage d’effusion de sang irakien, le gouvernement doit démissionner et des élections anticipées doivent se tenir sous supervision de l’ONU», a indiqué dans une lettre diffusée par son bureau Moqtada Sadr, un ancien chef de milices dont la formation politique fait partie de la coalition gouvernementale.
Premier dignitaire à apporter son soutien au mouvement de contestation, Moqtada Sadr, très influent leader chiite, avait appelé mercredi soir ses très nombreux partisans, qui avaient déjà paralysé le pays en 2016 avec des manifestations anticorruption à Bagdad, d’organiser des «sit-in pacifiques».