Dans les prochains jours, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner sera entendu par la Délégation parlementaire au renseignement en lien avec l’attaque à la préfecture de Paris qui a fait le 3 octobre quatre morts, selon une source citée par LCI.
Dans les prochains jours, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner sera entendu par la Délégation parlementaire au renseignement en lien avec l’attaque à la préfecture de Paris qui a fait le 3 octobre quatre morts, selon une source citée par LCI.
Plus tôt dans la journée, la Délégation parlementaire au renseignement avait annoncé son souhait d’auditionner M.Castaner sur la tuerie à la préfecture.
«Dans le respect de l’enquête en cours, cette audition visera à faire la lumière sur d’éventuels dysfonctionnements au sein du service de renseignement concerné», indique le communiqué de la délégation.
L’annonce de l’audition du ministre de l’Intérieur intervient après qu’il a déclaré qu’il s’agissait d’un agent administratif de catégorie C qui était en charge de l’informatique au département technique depuis 2003 et que celui-ci n’avait «jamais présenté de difficulté comportementale», ni «le moindre signe d’alerte».Les propos du ministre de l’Intérieur ont suscité de vives réactions parmi les députés de droite et d’extrême-droite, certains réclamant sa démission. Le hashtag #CastanerDemission s’est par ailleurs répandu sur les réseaux sociaux.
«On est en train de préciser la date mais [l’audition de Christophe Castaner, ndlr], ce sera dans les heures ou les jours qui viennent. On est manifestement en présence d’un certain nombre de dysfonctionnements. On va l’interroger sur les conditions d’habilitation (secret-défense) des agents, sur la remontée aux différentes autorités des signes de radicalisation et sur la sécurité du service», a indiqué à franceinfo le sénateur Christian Cambon.
Attaque meurtrière à la préfecture de Paris
Une attaque au couteau à la préfecture de police de Paris a fait jeudi 3 octobre quatre morts (trois policiers et un agent administratif), ainsi qu’un blessé. L’auteur de la tuerie, qui faisait partie du personnel et qui travaillait à la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP), a été abattu.
Après avoir constaté certains signes de radicalisation chez le meurtrier après sa conversion à l’islam, les enquêteurs estiment qu’il pourrait s’agir d’une éventuelle attaque djihadiste. L’affaire a ainsi été remise au parquet national antiterroriste.