Entre juillet et août, l’Algérie a importé de France 944.000 tonnes de blé tendre, annonce l’agence Reuters. Le tout ajouté aux 4,6 millions de tonnes achetées jusqu’à fin avril à l’Hexagone, la France reste ainsi le premier fournisseur de cette denrée pour l’Algérie.
Pour la campagne céréalière 2018/2019, l’Algérie reste le premier client des exportations de blé de la France.
Ainsi, selon l’agence Reuters, l’Algérie a acheté, durant le mois d’août, 36% des exportations de blé de la France, soit 449.000 tonnes. Ce chiffre est en baisse par rapport à la quantité importée en juillet. En effet, durant ce mois, l’Algérie a importé 495.000 tonnes de blé vendu par la France, soit 35,3% des exportations du pays.En août, la France a exporté 1,25 millions de tonnes de blé, alors qu’en juillet elle en avait vendu 1,4 million de tonnes.
Selon Reuters, compte tenu de ces chiffres, l’Algérie demeure de loin le premier client de la France dans ses exportations de cette denrée.
La concurrence sur le marché algérien
Selon un rapport publié par le site français Ports et Corridors consacré à la campagne céréalière 2018/2019, l’Algérie a importé, jusqu’à fin avril de l’année en cours, 4,6 millions de tonnes de blé tendre depuis la France. Ce taux est en hausse de 34% par rapport aux quantités importées durant la saison 2017/2018. Par ailleurs, le site a indiqué que les fournisseurs français voyaient avec crainte l’arrivée du blé russe sur le marché algérien.Selon la même source, 55% des approvisionnements de l’Algérie durant cette période ont été fournis par les céréaliers français. Ces quantités de blé constituent le triple de ce que l’Algérie a importé de l’Hexagone durant la saison 2016/2017.
Tout en rappelant qu’un lot test de 21 tonnes de blé russe avait été envoyé en Algérie pour des analyses, Ports et Corridors a souligné qu’avec la hausse de sa production prévue en 2019, la Russie pourrait être le trouble-fête des Français sur le marché algérien. À ceci s’ajoute la part que pourrait accaparer l’Argentine durant la prochaine saison, bien que sa présence actuelle sur le marché algérien ne soit pas concurrentielle.