Un sous-brigadier d’un commissariat du Maine-et-Loire a été «visé par les plaintes d’au moins sept femmes qu’il a reçues en qualité de victimes», relate Ouest-France.
Un policier d’un commissariat d’Angers (Maine-et-Loire) a été mis en examen le 12 septembre dernier pour «viol et harcèlement sexuel par personne dépositaire de l’autorité publique», relate Ouest-France. Selon les informations du quotidien, ce sous-brigadier de 50 ans serait «visé par les plaintes d’au moins sept femmes qu’il a reçues en qualité de victimes» au commissariat du quartier de la Roseraie.
Une des plaignantes, d’origine étrangère et en situation de précarité, affirme que le fonctionnaire, affecté à sa demande à des tâches administratives, a profité de sa fonction pour la revoir. Elle évoque des actes d’enquête imaginaires afin de la convoquer et se rendre à son domicile, ce qui aurait permis à l’agent des forces de l’ordre d’obtenir des faveurs sexuelles. Des accusations que le policier rejette.Certains collègues féminines du mis en cause évoquent pour leur part ses «blagues salaces» ainsi que des «comportements sexistes». D’autres disent apprécier le fonctionnaire.
Depuis juin dernier, le quinquagénaire fait l’objet d’une enquête administrative.
Placé en garde à vue par l’inspection générale de la police nationale (IGPN), le policier est déféré au tribunal de grande instance d’Angers. Le parquet de la ville avait requis un placement en détention provisoire. L’instance a fait appel de l’ordonnance.