Les événements en Ukraine et autour de l’Ukraine, ainsi que la situation en Iran et en Afghanistan, sont les sujets inscrits en tête de l’ordre du jour de la session annuelle que l’Assemblée parlementaire de l’OTAN tient à Londres du 11 au 14 octobre.
« Les parlementaires de l’OTAN devraient adopter une série de projets de rapports et de résolutions touchant à de grandes thématiques sécuritaires, depuis la situation en Ukraine cinq ans après les manifestations pro-européennes du Maïdan jusqu’au changement climatique en passant par les contrôles frontaliers, les politiques de sanctions et le terrorisme en Afrique. La session, qui intervient dans le courant d’une année politiquement historique pour le Royaume-Uni, se déroulera à Westminster. Quatre jours durant, les participants se concerteront sur la réponse à opposer à la décision de la Russie de renoncer au Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) – l’un des piliers de la sécurité européenne – et sur la voie à suivre dans le domaine de la maîtrise des armements dès lors que ce traité appartient au passé », peut-on lire sur le site officiel de l’AP-OTAN.
Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, des ministres du pays hôte, des officiers supérieurs et une multitude d’experts devraient se joindre aux centaines de délégués qui prendront part à la session pour réaffirmer les valeurs fondamentales de l’OTAN, autrement dit de l’alliance militaire la plus puissante au monde, qui célèbre cette année son 70e anniversaire.
Une session de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN, qui se tiendra le 13 octobre, sera consacrée à la situation en Ukraine :
« Les parlementaires de l’OTAN scruteront de très près l’évolution des initiatives prises en faveur du retour à la paix en Ukraine, alors que la Russie et ses séides continuent à violer le cessez-le-feu ; ils réfléchiront aux moyens d’accroître les pressions sur les autorités russes pour obtenir de celles-ci qu’elles mettent un terme à leur agression, tout en laissant la porte ouverte au dialogue. La question des relations avec les nouveaux dirigeants ukrainiens sera, elle aussi, abordée », indique le communiqué.