Donald Trump a déclaré que l’armée américaine n’était pas obligée de protéger la frontière turco-syrienne et devrait plutôt quitter cette zone pour se consacrer à la protection de ses propres frontières.
Les soldats américains ne sont pas obligés d’assurer la sécurité de la frontière entre la Syrie et la Turquie et doivent partir, a jugé le Président Donald Trump lors de la conférence annuelle des conservateurs, tenue le 12 octobre.
«Qu’elles aient leurs propres frontières, je ne pense pas que nos soldats doivent y rester pendant encore 15 ans en protégeant la frontière entre la Syrie et la Turquie quand nous ne pouvons pas protéger nos propres frontières», a déclaré le Président, cité par le service de presse de la Maison-Blanche.
Le 7 octobre, Donald Trump a annoncé le début du retrait des troupes américaines du nord-est de la Syrie.
Le Président turc a annoncé quant à lui le début de l’offensive Source de Paix dans le nord-est de la Syrie, contre le Parti des travailleurs du Kurdistan, interdit en Turquie, et Daech*. Elle a pour but, d’après Recep Tayyip Erdogan, de sécuriser la frontière sud de son pays. Le jour même, l’aviation turque a bombardé la ville de Ras al-Aïn et plusieurs autres localités situées à la frontière. Les autorités syriennes ont plus d’une fois condamné la politique d’occupation menée par Ankara dans le nord de la Syrie. La Russie a appelé la Turquie à éviter les actes qui empêcheraient le règlement du conflit syrien, lequel perdure depuis 2011.*Organisation terroriste interdite en Russie.