Les essaims de drones – des centaines d’appareils qui se déplacent comme mus par une intelligence collective – intéressent aujourd’hui de plus en plus largement les spécialistes, allant de l’industrie au secteur militaire en passant par le spectacle.
Après l’attaque contre les installations de la société Saudi Aramco en Arabie saoudite, le 14 septembre dernier, certains médias ont évoqué une agression de drones en essaim. À la différence de simples drones munis d’une charge explosive, l’essaim ne se caractérise pas uniquement par un grand nombre d’appareils, mais surtout par l’intelligence et la coordination dans le cadre d’une seule et même mission.
Une simulation d’une mission militaire a été réalisée en juin dernier aux États-Unis par la Darpa, l’Agence américaine de recherches avancées de projets de défense.
Les armées de plusieurs pays se penchent déjà sur les capacités des drones et étudient leur potentiel, tant offensif qu’en matière de reconnaissance visuelle. Ainsi, les essaims pourraient atteindre jusqu’à 250 appareils qui, dotés d’une intelligence artificielle, seraient capables de reconnaître des véhicules, des bâtiments et des personnes.