Parmi les dizaines de milliers d’indépendantistes catalans qui protestent contre les lourdes peines de prison infligées à leurs leaders, des médias espagnols évoquent la présence d’anarchistes et de groupes antisystème. Selon El Periódico, il s’agit notamment de militants français et allemands.
Des groupes anarchistes et antisystème ont été remarqués lors des émeutes qui secouent la Catalogne depuis le 14 octobre, annonce l’agence espagnole Europa Press, citant la police.
Pourtant, selon le quotidien catalan El Periódico qui se réfère à une source au sein du ministère espagnol de l’Intérieur, des anarchistes de nationalité française et allemande ont été identifiés comme participants actifs aux émeutes de ces dernières nuits à Barcelone.
Tercera noche consecutiva de violencia, disturbios y caos en todas las provincias de Cataluña.
Los CDR han quemado también el mobiliario de terrazas y negocios, y muchos vecinos temen que el fuego llegue a sus casas.@AdaColau, mientras, ordena a la Guardia Urbana no actuar. pic.twitter.com/HsXFNAled5
— Toni Cantó (@Tonicanto1) October 17, 2019
«Les premiers éléments collectés auprès des agents du renseignement indiquent même que la majeure partie des violences constatées sont l’œuvre de groupes “antisystème”, liés au mouvement anticapitaliste et radical de la Catalogne depuis des années», relate le quotidien.
Dans un entretien avec El Periódico, un policier donne le chiffre d’un millier d’anarchistes parmi les 10.000 manifestants lors de l’épisode musclé du 15 octobre au soir, qui s’est déroulé face au ministère de l’Intérieur. En outre, la police évoque un rajeunissement de la «clientèle» anarchiste, «entre 14 et 16 ans».
«Mais ils sont aussi très inexpérimentés. Il y a plus de risque d’avoir un accident et leur participation altère le scénario, certains n’ont pas peur d’engager un corps à corps. Ils sont une main d’œuvre nombreuse et enthousiaste».