Ankara est en train de négocier avec Moscou et Damas sur d’autres zones frontalières du nord-est de la Syrie et à Manbij, a déclaré James Jeffrey, envoyé spécial américain pour la Syrie.
« La question de savoir s’ils incluront cela plus tard dans la zone de sécurité contrôlée par la Turquie n’a pas été discutée en détail. Maintenant, ce n’est pas un territoire contrôlé par la Turquie », a-t-il déclaré.
Jeffrey a expliqué que l’accord américano-turcien visant à suspendre les hostilités contre les Kurdes et à créer une zone de sécurité frontalière est axé « sur les territoires que la Turquie a déjà occupés dans le nord-est de la Syrie ».
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«C’est essentiellement une zone de 30 kilomètres», a-t-il déclaré.
D’une manière générale, son explication est conforme à la position des Kurdes, qui ont déclaré précédemment que les accords entre les États-Unis et la Turquie concernaient une zone relativement restreinte, et non toutes les zones frontalières.
Le vice-président américain, Mike Pence, a déclaré jeudi que les États-Unis et la Turquie avaient pu se mettre d’accord sur un cessez-le-feu temporaire dans le nord de la Syrie afin de permettre aux forces d’autodéfense du peuple kurde de retirer leurs forces. Selon lui, les formations kurdes seront retirées au-delà de la ligne de démarcation, qui se situe « à environ 32 km au sud de la frontière » avec la Turquie, et ce processus est déjà en cours.
Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a pour sa part déclaré qu’une zone de sécurité était en train d’être créée dans le nord de la Syrie sous le contrôle de l’armée turque.
Le 9 octobre, la Turquie a lancé l’opération « Source de Paix » dans le nord-est de la Syrie pour chasser les militants kurdes des zones frontalières. Pour cette raison, les États-Unis ont imposé des sanctions à deux ministères turcs et à trois ministres.
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