L’interminable dépouillement de la présidentielle se poursuivait dans la nuit de mercredi 23 à jeudi 24 octobre en Bolivie.
Le pays est en proie à une grève générale émaillée d’affrontements entre partisans et détracteurs du socialiste Evo Morales qui brigue une réélection.
Le principal rival d’Evo Morales, le libéral Carlos Mesa, a annoncé la formation d’un collectif de partis politiques de droite et du centre, baptisé « Coordination de défense de la démocratie », pour faire pression en vue de l’organisation d’un second tour. Et ce, alors qu’Evo Morales semblait sur le point, selon les résultats officiels distillés au compte-gouttes, de se proclamer vainqueur dès le premier tour.