Le président libanais Michel Aoun est sorti de son silence. Il s’est dit prêt à discuter avec des représentants des manifestants, au huitième jour d’une contestation populaire inédite, jeudi lors d’un discours télévisé à la nation.
« Je suis prêt à rencontrer vos représentants […] pour entendre vos demandes », a affirmé Michel Aoun, tout en assurant que ce n’était pas à la rue de faire chuter le régime en place.
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La colère, qui a pris les autorités totalement par surprise, avait explosé le 17 octobre après l’annonce d’une nouvelle taxe sur les appels via la messagerie WhatsApp.
Michel Aoun n’a toutefois annoncé aucune nouvelle mesure concrète, se contentant d’apporter son appui au plan de réformes économiques annoncées lundi par le Premier ministre Saad Hariri au termes de 72 heures de concertations accélérées.