Le 25 octobre, un militaire russe a ouvert le feu avec son arme de service sur ses camarades, en tuant huit et en blessant deux autres, a annoncé le ministère russe de la Défense. L’homme, dont l’acte aurait été provoqué par une crise de nerfs, a été arrêté. L’enquête est en cours.
Huit militaires russes ont trouvé la mort et deux autres ont été blessés après qu’un soldat a ouvert le feu dans une unité militaire de la région russe de Transbaïkalie, dans le sud-ouest de la Sibérie, a annoncé le ministère de la Défense du pays dans un communiqué.
«Le 25 octobre, vers 18h20, lors de la relève de la garde, un militaire, servant dans une base de réparation technique située en Transbaïkalie, a ouvert le feu sur ses camarades avec son arme de service. Huit militaires sont morts sur le coup et deux autres ont été blessés», a précisé le ministère.
L’auteur de l’attaque a été arrêté, rapporte cette même source.
Le département militaire indique en outre qu’il est possible que ce soient des problèmes personnels sans lien avec son service qui aient poussé le militaire à passer à l’attaque.
«Selon les données préliminaires recueillies sur place, les actes du militaires auraient pu se produire en raison d’une crise de nerfs provoquée par des motifs personnels sans lien avec son service militaire», détaille le communiqué.Toujours d’après le ministère, les deux soldats blessés ont été acheminés d’urgence vers un hôpital militaire où les soins nécessaires leur ont été prodigués.
«Leur vie n’est pas en danger», précise le communiqué.
Et de préciser qu’une commission du ministère russe de la Défense, dirigée par le vice-ministre Andreï Kartopolov, était en route vers la base en question dans le but d’élucider les circonstances du drame.