Développer l’alliance dans le numérique pour contribuer à la mise en place de la troisième voie dans ce domaine dominé de nos jours notamment par les USA. C’est l’idée que chérit le directeur général de Linagora, cet éditeur français de logiciels libres qui après s’être implanté dans plusieurs pays, dont la Tunisie, a la Russie dans le viseur.
Investir sur le marché russe? C’est un des projets pour lesquels a opté la société française Linagora, spécialisée dans le logiciel libre. Or, comme l’explique son directeur général Alexandre Zapolsky, le moment est propice – le numérique a toute sa place dans le cadre du nouvel agenda défini par les Présidents des deux pays.
Se définissant comme un «acteur extrêmement déterminé de la troisième voie numérique» et persuadé que les dirigeants des deux pays sont également résolus «à faire valoir leur écosystème numérique», il attire l’attention sur le fait qu’à ce jour ce domaine reste dominé par les géants américains et chinois. Il souhaite donc voir naître une alternative à ces deux modèles qui soit plus conforme aux valeurs européennes.
«Entre les GAFAM – Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft – et les BATX – Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi – ma conviction, c’est qu’il existe une place pour un autre numérique, un numérique plus éthique, un numérique souverain. Et, dans le fond, être capable de proposer une autre vision du numérique qui respecte mieux nos valeurs, les valeurs des Lumières, celles auxquelles la France et l’Europe sont attachées. Et je sais que la Russie est attachée dans le fond aux mêmes valeurs du respect du droit des citoyens», a-t-il expliqué.