L’attaque à la mosquée de Bayonne perpétrée par l’ancien candidat du RN (FN) Claude Sinké a bouleversé les cercles politiques en France. Voici de nouvelles réactions politiques ainsi que le résumé des faits.
Un homme de 84 ans a tiré plusieurs coups de feu dans l’après-midi du 28 octobre devant la mosquée de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), blessant deux fidèles de 74 et 78 ans. L’individu, interpellé à son domicile après avoir pris la fuite, est un ancien candidat du Rassemblement national pour les élections départementales de 2015.
L’attaque a suscité nombre de réactions dans la sphère politiques. Emmanuel Macron, qui recevait à l’Élysée les responsables du Conseil français du culte musulman (CFCM), a condamné «avec fermeté l’attaque odieuse», affirmant que «la République ne tolérera jamais la haine».
Les discours de confusion et les amalgames peuvent alimenter la haine et les violences. Soutien aux victimes. Il nous faut retrouver la cohésion, le vivre ensemble, le pacte républicain qui nous rassemblent au delà de nos différences https://t.co/bT9h1u0lAv via @franceinfo
— Yannick Jadot (@yjadot) October 28, 2019
Le maire de Bayonne, Jean-René Etchegaray, a souligné de son côté sur Twitter que les «Bayonnais (étaient) solidaires de la Communauté musulmane, victime d’un attentat aussi lâche qu’odieux».
À #Bayonne, le harcèlement contre les musulmans a produit son effet. Un fou a tiré devant une mosquée. Maintenant ça suffit ! La responsabilité de chacun est engagée. Les paroles publiques doivent cesser d'encourager la haine !
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) October 28, 2019
Le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, qui s’est rendu sur place dans la soirée pour rencontrer responsables musulmans et policiers, a affirmé que «s’en prendre à un lieu de culte, à une mosquée, à des fidèles, c’est un acte odieux que nous condamnons évidemment avec beaucoup de fermeté.
https://twitter.com/jmblanquer/status/1188892112470859778
C’est un acte qui ne peut avoir de place dans notre République qui garantit la liberté des cultes et des croyances».
Au nom de LaREM, j'adresse toutes mes pensées aux victimes de l'attaque de #Bayonne et à leurs proches.
S'en prendre à la communauté musulmane, c'est s'en prendre aux Français dans leur ensemble.
Les conséquences des discours de haine sont là, sous nos yeux. Cela doit cesser.
— Stanislas Guerini (@StanGuerini) October 28, 2019