L’attentat à la mosquée de Bayonne d’un ancien candidat du RN a bouleversé les cercles politiques en France

L’attaque à la mosquée de Bayonne perpétrée par l’ancien candidat du RN (FN) Claude Sinké a bouleversé les cercles politiques en France. Voici de nouvelles réactions politiques ainsi que le résumé des faits.

Un homme de 84 ans a tiré plusieurs coups de feu dans l’après-midi du 28 octobre devant la mosquée de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), blessant deux fidèles de 74 et 78 ans. L’individu, interpellé à son domicile après avoir pris la fuite, est un ancien candidat du Rassemblement national pour les élections départementales de 2015.

L’attaque a suscité nombre de réactions dans la sphère politiques. Emmanuel Macron, qui recevait à l’Élysée les responsables du Conseil français du culte musulman (CFCM), a condamné «avec fermeté l’attaque odieuse», affirmant que «la République ne tolérera jamais la haine».

Le maire de Bayonne, Jean-René Etchegaray, a souligné de son côté sur Twitter que les «Bayonnais (étaient) solidaires de la Communauté musulmane, victime d’un attentat aussi lâche qu’odieux».

Le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, qui s’est rendu sur place dans la soirée pour rencontrer responsables musulmans et policiers, a affirmé que «s’en prendre à un lieu de culte, à une mosquée, à des fidèles, c’est un acte odieux que nous condamnons évidemment avec beaucoup de fermeté. 

https://twitter.com/jmblanquer/status/1188892112470859778

C’est un acte qui ne peut avoir de place dans notre République qui garantit la liberté des cultes et des croyances».

Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a eu des entretiens téléphoniques avec «le président de l’association des musulmans de la Côte Basque ainsi qu’avec Dalil Boubaker», recteur de la mosquée de Paris, dans «l’esprit des échanges» qui s’étaient déroulés le matin avec le «Président de la République sur l’importance de combattre les extrémismes»