En affirmant ne posséder «aucune arme chimique ou toute autre arme interdite», la Turquie a rejeté les accusations portées contre elle par une responsable kurde, selon laquelle, lors de l’opération Source de paix en Syrie, la partie turque avait utilisé du phosphore.
L’ambassadeur turc à Moscou, Mehmet Samsar, a qualifié de «désinformation d’organisations terroristes» les accusations des Forces démocratiques syriennes qui avaient dénoncé l’utilisation par la Turquie de phosphore dans le cadre de son offensive en Syrie.
«Nous rejetons ces déclarations et cette diffamation et, comme nous l’avions déjà annoncé à diverses occasions, les forces armées turques n’ont aucune arme chimique ou toute autre arme interdite», a-t-il fait savoir.
Le diplomate a rappelé qu’en étant signataire de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques depuis 1997 et de tous les documents internationaux dans le domaine de la prévention, de la prolifération et du contrôle des armes chimiques, la Turquie remplit «toutes ses obligations dans ce cadre».L’Organisation pour l’interdiction des armes chimique a confirmé l’absence d’une quelconque enquête en lien avec ces déclarations, affirmant que leur véridicité n’avait pas été confirmée, a rajouté l’ambassadeur.
Ilham Ahmed, présidente du Conseil démocratique syrien, bras politique des Forces démocratiques syriennes, avait auparavant déclaré au Congrès américain que la Turquie avait utilisé du phosphore lors de son opération militaire Source de paix dans le nord de la Syrie.