Une poignée d’étudiants réclame à la Fédération la gratuité de l’enseignement supérieur

La Fédération des étudiants francophones (Fef) a réuni une vingtaine de jeunes, mardi matin, devant le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, place Surlet de Chokier à Bruxelles, afin de lui réclamer la gratuité de l’enseignement supérieur, rapporte LaLibre.

Présents depuis 07h00, ils veulent « filtrer » l’entrée pour « mettre la pression » sur le gouvernement et obtenir un refinancement rapide.Selon les données de la Fef, une année étudiante coûte entre 8.000 et 12.000 euros. Une somme qui n’est pas à la portée de tous et qui rend de fait l’enseignement supérieur parfois inaccessible.

Or, rappelle la fédération étudiante, le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, signé il y a 50 ans, institue que « l’enseignement supérieur doit être rendu accessible à tous en pleine égalité (…) notamment par l’instauration progressive de la gratuité ». La lutte contre la précarité étudiante est un cheval de bataille de longue date pour la Fef, qui exige désormais des actions rapides. La déclaration politique communautaire du nouveau gouvernement installé en septembre promet un refinancement mais l’association étudiante ne veut plus se contenter de promesses. D’où l’action de mardi matin pour « mettre la pression » et obtenir « un refinancement rapide ». Les étudiants mettent en place depuis 07h00 mardi matin un « checkpoint étudiant », visant à faire « traverser le parcours du combattant de la précarité étudiante aux membres » des cabinets gouvernementaux. La Fef annonce également mettre « symboliquement le gouvernement en demeure d’agir »