La France occupe cette première place depuis 2015, selon les chiffres disponibles. L’Hexagone a été à nouveau en 2018 le pays à la fiscalité la plus élevée dans l’Union européenne, selon un communiqué publié, mercredi, par l’Office européen de statistiques Eurostat.
Le ratio recettes fiscales/PIB, c’est-à-dire la somme des impôts et des cotisations sociales nettes en pourcentage du Produit intérieur brut, s’élève à 48,4 % en France, contre 47,2 % en Belgique et 45,9 % au Danemark, qui complètement le podium.
De l’autre côté de l’échelle, l’Irlande (23,0 %), la Roumanie (27,1 %) et la Bulgarie (29,9 %) ont enregistré l’an dernier les ratios les plus faibles. Ce ratio atteint 41,7 % du PIB pour la zone euro et 40,3 % pour l’UE dans son ensemble. Il s’élève à 41,5 % en Allemagne.
« Si l’on examine les principales catégories fiscales, une nette diversité existe entre les États membres de l’UE », souligne Eurostat dans son communiqué. La part des impôts sur la production et les importations est la plus élevée en Suède (22,4 %) et la plus faible en Irlande (8,0 %). Les impôts sur le revenu et le patrimoine sont les plus lourds au Danemark (28,9 %), suivi de la Suède (18,6 %), contre 4,9 % en Roumanie.
Enfin, c’est en France que les cotisations sociales sont les plus élevées (18,0 %), devant l’Allemagne (17,1 %), contre 0,9 % au Danemark, où les prestations sociales sont financées par l’impôt.