Les plus grands succès de l’Iran face aux sanctions

Dans un article ayant pour titre « La clé du succès de l’Iran face aux sanctions » publié le lundi 28 octobre, le site d’informations sur l’énergie Oilprice.com, le plus populaire au monde, a écrit

: « Bien que la communauté internationale estime que les sanctions internationales peuvent empêcher l’Iran de s’engager sur la voie de la croissance économique, l’Iran a réalisé de grands succès en matière d’autosuffisance et cela au moments les plus critiques où le pays est touché par les sanctions les plus durs ».

Selon ce site consacré au marché pétrolier et énergétique, contrairement aux années précédentes, l’Iran a cherché non seulement à accroître l’autosuffisance en matière de production d’essence, mais également à augmenter sa capacité d’exportation d’essence dans la nouvelle ère marquée par les sanctions américaines réimposées par le Président milliardaire Donald Trump après le retrait unilatéral de ce dernier de l’accord nucléaire de 2015 :

« Au moment où les nouvelles sanctions ont été introduites l’année dernière [par les États-Unis], l’Iran était absolument déterminé à ne plus être dans une situation de dépendance, c’est pourquoi il a poursuivi avec tant de détermination avec la raffinerie PGSR [Persian Gulf Star Refinery], et le voilà aujourd’hui qui est non-seulement autosuffisant en essence, mais il cherche en fait à accroître sa capacité d’exportation », peut-on lire sur OilPrice.com.

Selon l’intéressé, le PGSR, qui cite certaines sources, l’usine a gagné 100 millions de dollars américains en exportant des produits pétroliers au cours des sept premiers mois de l’année en cours (L’année civile iranienne a commencé le 21 mars). Il est toutefois prévu d’augmenter à la fois le volume des exportations et les recettes au cours des 12 prochains mois, en augmentant initialement la production de PGSR à 540 000 barils par jour (bpj) par rapport aux 360 000 bpj actuels, « chiffre qui semble tout à fait réaliste compte tenu de la situation actuelle », note le site qui s’intéresse à ce qu’il appelle « la vitesse vertigineuse du développement du PGSR ».

Toujours selon le site, « la réussite du PGSR dépend en grande partie du fait que le réacteur PGSR reçoit sa charge d’alimentation en gaz directement du gisement voisin de super-géant situé à proximité de South Pars. Malgré divers changements survenus dans cette énorme ressource parmi les participants étrangers, la production de gaz de South Pars a continué de croître, conformément à l’objectif à court terme de l’Iran de produire au moins un milliard de mètres cubes par jour ».

« Devenir un exportateur d’essence est l’un des éléments clés du plan de l’Iran pour survivre à toute nouvelle sanction américaine et l’autre est la production de produits pétrochimiques.  Ce dernier élément a toujours été un élément clé du modèle de «l’économie de résistance» de l’Iran, qui consiste essentiellement à générer des rendements à valeur ajoutée en exploitant le capital intellectuel dans le développement des affaires chaque fois que possible », peut-on lire toujours dans le texte.

Citant un communiqué du ministre iranien du Pétrole, Bijan Zanganeh, émise, ce média indique encore :

« Même avec les nouvelles sanctions américaines en vigueur, plus de 95 % des sociétés pétrochimiques iraniennes peuvent encore encaisser leurs exportations de produits pétrochimiques. Plus précisément, il a ajouté que les usines pétrochimiques iraniennes fournissent chaque année 66 millions de tonnes de produits pétroliers par an et que les nouveaux projets en cours dans le secteur, qui seront opérationnels d’ici à la fin de 2025, porteront la production pétrochimique annuelle du pays à 130 millions de tonnes par an.

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