Cinq véhicules blindés américains ont effectué ce 31 octobre des patrouilles dans le nord de la Syrie, une première depuis le «retrait» des troupes.
Des forces américaines ont patrouillé jeudi 31 octobre près de la frontière turco-syrienne pour la première fois depuis que Washington a «retiré» ses troupes de la région début d’octobre, a annoncé un correspondant de l’AFP.
Cinq véhicules blindés arborant des drapeaux américains patrouillaient notamment près de la ville frontalière d’Al-Qahtaniyah, zone où opérait l’armée américaine avant l’annonce du «retrait» de leurs troupes.
Washington a «retiré» ses forces stationnées dans le nord-est de la Syrie à l’approche de l’offensive de l’armée turque contre les milices des Unités de protection du peuple (YPG), organisation considérée comme terroriste par Ankara.
Mardi 22 octobre, le Président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé la fin de l’opération syrienne. Dans le même temps, Moscou et Ankara ont convenu de contrôler ensemble la majeure partie de cette zone frontalière.
Le jour suivant, des unités de la police militaire russe ont commencé à patrouiller le long de la frontière turco-syrienne.
Le 28 octobre, le chef du Pentagone Mark Esper a déclaré que les États-Unis protégeraient les champs pétroliers en Syrie et opposeraient une résistance aux tentatives d’autres parties de s’en emparer. Le chef de la diplomatie russe a par la suite qualifié d’arrogantes les intentions des États-Unis de maintenir leurs troupes en Syrie pour protéger les gisements de pétrole. Sergueï Lavrov a estimé que ces actions américaines étaient «contraires aux normes du droit international».