Le chef de l’EI est bien mort, comme l’assuraient depuis cinq jours les États-Unis.
Le groupe État islamique (EI) a confirmé ce jeudi 31 octobre dans un communiqué la mort de son chef Abou Bakr al-Baghdadi. Le calife autoproclamé de l’État islamique a été tué dimanche dans une opération américaine dans le nord de la Syrie. « Ô musulmans, ô moudjahidines, soldats de l’EI (…), nous pleurons le commandeur des croyants Abou Bakr al-Baghdadi », a indiqué Daech dans un message audio posté sur l’application Telegram.
L’organisation État islamique a par ailleurs annoncé qu’un successeur avait d’ores et déjà été désigné. Il s’agit d’Abi Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi. Dans son message audio, l’organisation terroriste a également appelé à venger la mort de son chef décédé. Elle menace les États-Unis de représailles. Le groupe djihadiste a aussi confirmé la mort, dans un autre raid, de son ancien porte-parole, Abou al-Hassan al-Mouhajir, bras droit d’Abou Bakr al-Baghdadi.
C’est le président américain Donald Trump qui avait annoncé dimanche, depuis la Maison-Blanche, la mort d’Abou Bakr al-Baghdadi, considéré comme responsable de multiples exactions et atrocités en Irak et en Syrie et d’attentats sanglants. Mercredi, le Pentagone a diffusé plusieurs photos et extraits vidéos où l’on voit notamment une dizaine de soldats approcher, dans la nuit de samedi à dimanche, de l’enceinte du complexe où était caché le chef djihadiste dans le village de Baricha, dans le nord-ouest de la Syrie.