Les services de la ville de Cognac ont découvert les traces de la profanation d’une centaine de tombes réalisée a priori dans la nuit du 29 au 30 octobre. Le ou les malfaiteurs, qui n’ont d’ailleurs laissé aucune inscription ou revendication, ont principalement porté atteinte à des symboles chrétiens.
Une centaine de tombes ont été vandalisées dans une partie limitée du cimetière de Breuil à Cognac, d’après le quotidien Sud-Ouest. Selon toute vraisemblance, les faits se sont déroulés dans la nuit du 29 au 30 octobre, les services de la ville ayant découvert la profanation mercredi matin en ouvrant le lieu de culte.
Ce sont principalement des symboles chrétiens qui ont été touchés par les actes de vandalisme, des crucifix ayant été retournés, différents objets funéraires jetés par terre. France Bleu précise que les malfaiteurs n’ont pas touché le carré militaire, ni le carré musulman et le carré des indigents.
La police a annoncé n’avoir découvert aucune inscription ou revendication sur place.
Interrogé à l’occasion par Sud-Ouest, le maire de Cognac, Michel Gourinchas, a fustigé cet acte «méprisable et inacceptable».
«Je ne sais pas ce que cela veut dire à deux jours de la Toussaint et dans la suite de l’affaire de Bayonne. J’espère que cela n’a rien à voir avec cela», a-t-il déclaré.
«En 21 ans, je n’ai jamais vu cela», a quant à lui commenté le responsable du cimetière qui a prévenu la mairie de l’incident.
Les éventuels témoins sont invités par la police à se rendre au commissariat.