Pékin a annoncé vendredi qu’il allait revoir le processus de désignation du chef de l’exécutif de Hong Kong, l’une des revendications des manifestants pro-démocratie, après cinq mois d’agitation dans le territoire autonome.
Pékin n’a pas précisé si cette « amélioration » irait dans le sens plus démocratique exigé par les contestataires, mais averti qu’il ne tolérerait « aucune activité » de nature à diviser le paix ou à menacer la sécurité nationale.
Les autorités chinoises entendent « améliorer le mécanisme de sélection et de révocation du chef de l’exécutif et des principaux responsables » de Hong Kong, a révélé devant la presse le haut responsable du Bureau des affaires de Hong Kong et Macao, Shen Chunyao, au lendemain d’une importante réunion politique.
En vertu de sa « Loi fondamentale », l’ancienne colonie britannique rendue à Pékin en 1997 jouit d’une grande autonomie et de libertés inconnues en Chine continentale: liberté d’expression et de manifestation et justice indépendante.