La ville de Tokyo s’est finalement rangée vendredi de mauvaise grâce à la décision du Comité international olympique de délocaliser le marathon et la marche dans le nord du Japon lors des JO-2020, pour éviter les fortes chaleurs.
« Nous ne pouvons pas être d’accord avec le CIO, mais nous ne bloquerons pas cette décision », a déclaré la gouverneure de la capitale nippone, Yuriko Koike, à l’issue d’une réunion avec des responsables olympiques et les organisateurs des JO de Tokyo.
« En d’autres termes, c’est une décision sans accord », a-t-elle grincé.
Le CIO a fait le choix d’organiser ces épreuves à Sapporo, dans l’île japonaise septentrionale de Hokkaido, où les températures estivales sont plus clémentes qu’à Tokyo, en invoquant la nécessité de protéger la santé des coureurs.
Le Comité international olympique avait pris sa décision le mois dernier après s’être dit « choqué » par l’avalanche de malaises d’athlètes lors des Mondiaux d’athlétisme organisés à Doha entre fin septembre et début octobre, dans des conditions météorologiques proches de celles qui pourraient prévaloir à Tokyo l’été prochain.