Contexte difficile de la visite de la ministre française des Armées au Sahel

Ce lundi, début d’une tournée au Sahel pour Florence Parly. La ministre française des armées commence par le Tchad, puis fera escale au Burkina Faso et au Mali.

 

« Une tournée qui se tient dans un contexte sécuritaire extrêmement difficile », a reconnu en direction de l’AFP la ministre, deux jours après la mort, samedi, du soldat français Ronan Pointeau. Le brigadier de 24 ans a été tué par un engin explosif dans le nord-est du Mali. Cet attentat, revendiqué par une branche locale de l’État islamique, fait suite à l’attaque meurtrière vendredi d’un camp militaire à Indelimane, dans le nord-est, et de deux autres samedi dans le centre du Mali. Au total, 51 soldats maliens ont été tués. Dimanche, quatre personnes, dont le député-maire de Djibo, une grande ville du nord du Burkina Faso où les djihadistes multiplient les attaques, ont été tuées dans une embuscade, non loin d’un camp de l’armée que 70 soldats français de Barkhane avaient contribué à renforcer en septembre.