Le chef de la Justice iranienne a exhorté la communauté internationales à remettre un acte d’accusation détaillée contre les prétendus défenseurs des droits de l’homme, à leur tête les États-Unis, auprès d’un tribunal international.
« Si nous passons à l’anlyse de bilan de ceux qui se posent en défenseurs des droits de l’homme dans le monde et celui de la République islamique d’Iran, un long acte d’accusation peut être déposé contre les prétendu défenseurs des droits humains, en particulier les Américains », a martelé le Chef du pouvoir judicaire iranien, Ibrahim Raïssi, lors d’une réunion dimanche 3 novembre du Conseil suprême des droits de l’homme.
« Devant nous il y aura un long acte d’accusation permettant aux juristes du monde entier de pointer du doigt les crimes, le racisme et les droits bafoués de l’homme perpétrés aux Etats-Unis et dans les pays européens », a prévenu cette haute autorité de la justice iranienne.
« L’acte d’accusation devrait être jugé par un tribunal international indépendant et équitable afin de mettre au grand jour qui est les vrais auteurs de violations des droits de l’homme dans le monde ? », a-t-il insisté.
Evoquant la tragédie de l’attaque délibérée US contre un avion de ligne iranien le 3 juillet 1988 par un marine de guerre américain sur le golfe Persique, le Chef du pouvoir judicaire a ajouté : « La destruction d’un avion de passagers iranien est l’une des manifestations les plus évidentes des violations des droits de l’homme. Aujourd’hui, de nombreux crimes commis au Yémen, en Palestine et ailleurs dans le monde peuvent être poursuivis », a-t-il encore martelé.
Evoquant la journée nationale de 13 Aban (4 novembre) symbole de la lutte contre l’Arrogance dans le calendrier iranien et l’anniversaire de la prise du nid d’espionnage américain (ambassade américaine à Téhéran), il a déclaré que les enquêtes montrent clairement que l’ancienne ambassade américaine à Téhéran était devenue une maison d’espionnage et un lieu de servir les intérêts de l’Arrogance mondiale.