Après son combat pour le Vietnam dans les années 1970, Jane Fonda met désormais sa notoriété au service de la planète.
L’actrice et militante américaine, âgée de 81 ans, manifeste tous les vendredis au Congrès à Washington, dans l’espoir d’un réveil de la classe politique. Se faisant arrêter systématiquement. Vendredi 1er novembre, elle a passé la nuit en prison.
Cela deviendrait presque une habitude. Ce vendredi 1er novembre, l’actrice américaine Jane Fonda s’est dirigée vers le Capitole, à Washington, pour protester contre l’immobilisme des responsables politiques face aux dangers du changement climatique. Vêtue de son reconnaissable manteau rouge, entourée d’une trentaine d’autres militants, elle s’est assise en chantant dans l’entrée d’un bâtiment administratif, où le droit de manifester est interdit.
Quelques instants plus tard, les agents intervenaient et lui passaient aux poignets des menottes blanches en plastique. Encore. En l’espace d’un mois, c’est la quatrième fois que la célébrité se fait arrêter pour manifestation illégale.
La nuit a été éprouvante pour celle qui avait déjà été incarcérée en 1970, accusée de trafic de drogues avant d’être disculpée. « Mes os de 81 ans me font mal, a-t-elle commenté lors de sa libération, samedi 2 novembre après-midi, rapporte le Washington Post. Il y avait une femme qui avait très froid et je lui ai prêté mon manteau. Mais j’ai dû le lui reprendre : c’était mon matelas », a-t-elle raconté. Saluant tout de même, avec l’humour qui la caractérise, le « bon goût » du sandwich saucisse-fromage qui lui a été servi, et ce malgré la présence de cafards en guise de compagnons de cellule.