Le Maroc a doublé son chiffre d’affaires dans le secteur de l’aéronautique en 5 ans, atteignant ainsi un taux d’intégration de 38%. Il se classe à la 5e place mondiale derrière la France, les États-Unis, la Chine et l’Allemagne en matière d’attractivité dans ce domaine, indique le site L’Économiste.
Le royaume chérifien est dans le top 5 mondial des pays les plus attractifs dans le domaine de l’aéronautique, plus particulièrement en matière d’installation de sous-traitants, rapporte le site d’information l’Économiste. Le Maroc arrive ainsi derrière la France, les États-Unis, la Chine et l’Allemagne, précise la même source, indiquant qu’il est considéré comme le site plus attractif d’Afrique.
En effet, le média soutient que plus de 80 nouvelles entreprises dans le secteur de l’aéronautique devraient s’installer dans le royaume chérifien d’ici 2030.
«Le secteur, qui accueille 140 sociétés actuellement, en comptera 220 d’ici 11 ans», explique le journal, indiquant que le pays dispose d’un fort potentiel dans ce secteur.
L’Économiste souligne que l’industrie aéronautique marocaine a réussi à doubler son chiffre d’affaires en l’espace de 5 ans, passant ainsi à 17 milliards de dirhams (environ 1,6 milliards d’euros), grâce au lancement du Plan d’accélération industrielle (PAI). Par ailleurs, le journal ajoute qu’avec des ventes prévisionnelles estimées à 2,6 milliards dollars pour 2021, le secteur triplera ses revenus.
Dans le même sens, il est précisé que le taux d’intégration locale de l’industrie, qui était fixé à 32% lors du lancement du PAI, dépasse aujourd’hui les 38% et pourrait atteindre les 42% courant 2020. Le média assure que cet objectif est tout à fait à la portée du Maroc, dont les carnets de commandes ne désemplissent pas chez les opérateurs.Les pièces d’une trentaine de modèles d’avions sont fabriquées au Maroc, indique l’Économiste, faisant de ce pays d’Afrique du Nord une base incontournable dans la construction aéronautique répartie dans les écosystèmes d’assemblage, d’ingénierie, de RMO (maintenance d’avions et moteurs), de systèmes électriques, dans les écosystèmes composite, moteur et électronique embarquée.