La France franchit un cap en décidant l’instauration de quotas d’immigration professionnelle, prévue pour 2021, afin de répondre aux besoins de main-d’œuvre des secteurs « en tension », une décision à même d’alimenter le procès en « droitisation » d’Emmanuel Macron au sein de la majorité.
Le Premier ministre Édouard Philippe dévoilera vingt mesures, mercredi 6 novembre, à l’issue d’un comité interministériel sur l’immigration et l’intégration, qui couronne plusieurs mois de réflexion gouvernementale et un débat parlementaire sur « la politique migratoire de la France et de l’Europe ». Édouard Philippe avait alors estimé que « la question d’un pilotage par objectifs de l’admission au séjour » n’était pas « taboue ».