Ce sont les pays d’Europe centrale qui ont été les plus touchés par l’imposition de sanctions à la Russie.
Le ministre des Affaires étrangères de la Hongrie, Peter Siyyarto, a fait cette déclaration jeudi dans une interview accordée à la télévision publique japonaise.
Selon lui, on parle « d’énormes pertes ». Il a souligné que Budapest ne s’intéresse pas seulement à la coopération avec les pays occidentaux.
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« Les États qui ont subi d’énormes pertes à cause des sanctions anti-russes sont nous, les pays d’Europe centrale », a déclaré le diplomate, soulignant le souhait de la Hongrie d’établir un partenariat oriental. À cet égard, il a attiré l’attention sur la Chine, qui « devient la plus grande économie du monde » et exerce également une « influence notable » sur les pays européens.
Auparavant, le chef du ministère hongrois des Affaires étrangères avait critiqué les principaux acteurs de l’Union européenne, à savoir la France et l’Allemagne, où les échanges commerciaux avec la Russie, malgré les sanctions, avaient augmenté de 41% et 20% respectivement. La Hongrie a perdu environ 8 milliards de dollars au cours de cette période.
Rappelons que l’Occident avait introduit des sanctions contre la Russie en 2014 après le retour de la Crimée dans la Fédération de Russie. Parmi les mesures restrictives figuraient notamment des interdictions commerciales, qui sont devenues un grave problème pour de nombreux entrepreneurs européens et pour des pays entiers.
Comme News Front l’a signalé, l’Union européenne a de plus en plus discuté de la levée des sanctions antirusses. Ainsi, au Parlement allemand, les représentants de quatre forces politiques ont immédiatement appelé à un réexamen de la «politique d’endiguement» qui avait échoué vis-à-vis de la Fédération de Russie.
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