Le géant numérique a présenté jeudi à ses investisseurs son plan pour « protéger le processus démocratique » des élections américaines de 2020, comprenant une série d’initiatives déjà dévoilées en octobre après avoir déjoué une nouvelle tentative russe de manipuler l’opinion.
Facebook, pour lequel la présidentielle américaine de 2016 avait été un véritable fiasco, prévoit de lutter contre la désinformation et les menaces d’ingérences étrangères, notamment en protégeant mieux les comptes des candidats et élus politiques.
La transparence doit être renforcée, en indiquant clairement qui contrôle les pages politiques ou les pages de médias étatiques. Les articles ou vidéos classés comme « fausses informations » par des journalistes indépendants seront aussi mieux signalés.
Cette firme britannique a récupéré les données de 87 millions d’utilisateurs de Facebook pour mener des campagnes de manipulation politique, notamment aux Etats-Unis pendant la présidentielle de 2016.
Des groupes liés à la Russie et au gouvernement russe ont notamment été mis en cause, et plusieurs opérations similaires ont dépuis été déjoués par Facebook dans le monde.