Chili : Trois semaines après le début de la crise, la contestation demeure toujours très vive

Trois semaines après le début de la crise, la contestation demeure toujours très vive au Chili. Des dizaines de milliers de manifestants se sont rassemblés lors d’une grande marche pacifique, vendredi 8 novembre, dans le centre de Santiago pour protester à nouveau contre la politique du gouvernement.

Le siège d’une université de la capitale chilienne a été incendié lors d’incidents violents.

Le rectorat de l’université Pedro de Valdivia, un établissement privé, a pris feu en marge de ce rassemblement. Seize compagnies de pompiers ont été envoyées sur place. Le bâtiment a commencé à brûler alors que des manifestants encagoulés affrontaient des unités anti-émeutes et incendiaient des barricades dans les environs, ont déclaré des témoins à des médias locaux.

Une marée de manifestants ont afflué à la tombée de la nuit sur l’avenue Alameda pour envahir pour le troisième vendredi consécutif la Plaza Italia, rebaptisée sur une immense toile « Plaza de la Dignidad » (« Place de la Dignité »). Les manifestants portaient des drapeaux chiliens et des pancartes sur lesquelles étaient écrits des slogans contre le gouvernement du président libéral Sebastian Pinera.