Le tribunal brésilien a acté ce 8 novembre la remise en liberté de l’ancien Président Luiz Inacio Lula da Silva âgé de 74 ans, qui purgeait sa peine pour corruption. Il est sorti à pied du siège de la police fédérale, selon les journalistes de l’AFP.
Un juge brésilien a autorisé vendredi la sortie de prison de l’ex-Président Lula, qui va être libéré après un arrêt rendu la veille par la Cour suprême, selon l’ordre de libération consulté par l’AFP. De nombreux soutiens de Lula da Silva se sont réunis ce vendredi 8 novembre près de la prison de Curitiba où l’ancien Président était incarcéré, attendant sa remise en liberté.
Plus d’un an et demi après son incarcération à Curitiba pour corruption, Luiz Inacio Lula da Silva, âgé 74 ans, est sorti à pied du siège de la police fédérale, embrassant chaleureusement des sympathisants et saluant la foule d’un poing levé, ont constaté les journalistes de l’AFP.
Lula supporters waiting for Lula outside of the federal prison. The judge approved his release. He should be leaving the building any minute #Brazil #LulaLivre pic.twitter.com/YCwyfxT0X7
— Michael Fox (@mfox_us) November 8, 2019
Dans son ordre de libération, le juge a expliqué qu’il n’y avait plus «aucun fondement pour l’exécution de la peine» en raison de la décision de la Cour suprême de mettre fin à une jurisprudence permettant l’emprisonnement dès une première condamnation en appel, même si tous les recours ne sont pas épuisés.
Lula supporters chant for @LulaOficial & slain Rio de Janeiro councilwoman #MarielleFranco in front of the Curitiba prison where Lula is held. More are expected to arrive ahead of his impending release after last night's Supreme Court ruling. #Brazil #LulaLivre pic.twitter.com/3i43fY1YWc
— Michael Fox (@mfox_us) November 8, 2019
Comme les recours auprès d’instances supérieures prennent souvent des mois, voire des années, à être examinés, il ne risque pas de retourner en prison prochainement.
Même si cette option reste peu probable, un juge peut toutefois ordonner son emprisonnement «préventif» s’il considère que la liberté de l’ex-président peut porter préjudice à l’enquête, avec des destructions de preuves, par exemple.