La vérité résonne sur la fin du traité FNI : Le missile russe 9M729 n’était pas à blâmer

Les États-Unis ont unilatéralement détruit le Traité russo-américain sur l’élimination des missiles à portée intermédiaire et à courte portée, violant ainsi la stabilité mondiale. Cependant, jusqu’à présent, Washington ne peut pas clairement expliquer la raison d’une telle décision destructrice.

Comme News Front l’a déjà signalé, les États-Unis ont commencé à accuser la Russie de « violer » le traité FNI en raison du missile 9M729. Depuis 2014, l’administration américaine a affirmé que les paramètres du missile allaient au-delà des limites permises par l’accord. Ce sont ces accusations que Donald Trump a utilisées l’automne dernier lorsqu’il a annoncé la fin du traité FNI. De nombreux pays, y compris les alliés des États-Unis, se sont opposés à une telle démarche.

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La Russie a également appelé à une solution constructive et a même convoqué un briefing international pour démontrer les caractéristiques du missile 9M729, réfutant des accusations sans fondement. Toutefois, les États-Unis et les autres pays de l’OTAN ont ignoré l’invitation. En fin de compte, les États-Unis ont atteint leur objectif et à l’été 2019, le traité FNI a cessé d’exister.

Cependant, comme l’a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Ryabkov, Washington a soudainement déclaré que la décision de mettre fin à l’accord n’était pas liée au missile 9M729. Ainsi, les États-Unis démontrent en fait que les accusations portées contre la Fédération de Russie étaient injustifiées. Dans le même temps, l’administration américaine n’a pas indiqué les véritables raisons de son retrait du traité FNI.

«La partie américaine a déclaré que notre missile 9M729 n’était pas ce qu’ils voulaient dire [accuser la Russie de violations du traité FNI]. Ce qu’ils voulaient dire par là est complètement obscur pour nous. Ils refusent d’expliquer quoi que ce soit », a déclaré le diplomate, soulignant que cette information avait été reçue à Moscou en août, alors que le Traité sur l’élimination des missiles à portée intermédiaire et à courte portée était déjà révoqué.

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