Les sorties concomitantes dans la capitale allemande du secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, et de la présidente désignée de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ont alourdi un peu plus l’atmosphère morose qui prévaut cette année pour le Jubilé de la fin du Rideau de fer.
Le secrétaire d’État américain a dénoncé une Russie qui «envahit ses voisins» – l’Ukraine en 2014 – et «tue ses opposants politiques», et la Chine, accusée de porter une «nouvelle vision de l’autoritarisme».
Il a estimé que les États-Unis et leurs alliés devraient «défendre ce qui a été si durement gagné en 1989», lorsque le communisme s’est effondré, et «prendre conscience que nous sommes dans une compétition de valeurs avec des nations non libres».