Quelque 18% des salariés sont en risque d’épuisement, ressort-il d’une analyse de Bright Link, une spin-off de l’UCLouvain spécialisée dans la prévention du burn-out. Les conclusions sont publiées samedi par L’Echo.
Les personnes interrogées se plaignent surtout de symptômes physiques, ressentis par plus d’un travailleur sur quatre (29,6 %), selon le « baromètre de l’épuisement 2019 ». Les tensions musculaires, les problèmes d’insomnie et les problèmes intestinaux sont le plus souvent cités. De plus, seuls quatre salariés sur dix (41,6 %) estiment se réveiller bien reposés. A côté de la fatigue physique, une fatigue émotionnelle est aussi ressentie par un salarié sur cinq (20,8 %). Les symptômes les plus fréquemment mentionnés sont l’anxiété, l’irritabilité ou encore la susceptibilité. Enfin, une fatigue cognitive est ressentie par un salarié sur six. A l’origine de se mal-être? Deux salariés sur trois (65 %) se plaignent de directives de travail contradictoires. C’est le principal facteur de stress ressenti, suivi de près par la charge de travail, pointée par 62% des répondants.