« J’accuse » de Polanski n’est pas aimé de tous en France

Quelques dizaines de féministes ont bloqué mardi soir une avant-première parisienne du film « J’accuse » de Roman Polanski pour dénoncer le réalisateur visé par une nouvelle affaire de viol, a constaté l’AFP. 

Scandant « Polanski violeur, cinémas coupables », une quarantaine de militantes ont bloqué l’entrée du cinéma « Le Champo » dans le Quartier latin, portant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « dans ce cinéma on glorifie les violeurs » ou encore « Polanski persécute les femmes ». Les militantes ont également écrit sur une pancarte le nom des accusatrices de Polanski, dont Valentine Monnier, qui dit avoir été « rouée de coups » et violée par le réalisateur franco-polonais en 1975 à l’âge de dix-huit ans, alors qu’elle était venue skier en Suisse avec une amie. Une accusation réfutée par l’avocat du cinéaste. Des avant-premières se déroulaient à Paris mardi, dont la principale était organisée au cinéma UGC Normandie, sur les Champs-Elysées, en présence d’acteurs comme Vincent Perez, Michaël Youn et Pierre Richard, des journalistes Anne Sinclair et Guillaume Durand et des personnalités comme Jean Veil, fils de Simone Veil.